informations aux managers/agents - Modalités d’exposition et la rémunération du droit de présentation publique / Référentiel de rémunération 2023-2024 Minimums & cibles
Je tiens à informer aux managers agents artistiques que, pour rentrer en contact avec les communes qui me permettront d'exposer en solo dans leurs établissements, galeries ou en extérieur il faut :
En précisant :
L'extension et la généralisation de la rémunération au titre du droit d'exposition constitue un objectif, inscrit plus généralement dans la diffusion de bonnes pratiques en matière de rémunération des créateurs. Son observation, notamment dans le cadre de la mise en place du Conseil national des professions des arts visuels, devra faire l'objet d'un dialogue entre les organisations professionnelles et les collectivités publiques afin de concilier l'ambition d'une juste rémunération de la création et la dynamique des politiques de diffusion des arts visuels portée par ces collectivités publiques.
Modalités de rémunération pour les expositions monographiques :
Le minimum de rémunération est de 1 000 euros pour une exposition monographique, quelle que soit sa durée et quel que soit le nombre d'œuvres.
Si l'exposition dispose d'une billetterie payante distincte des autres expositions temporaires ou permanentes, la rémunération proportionnelle devra s'appliquer sur les recettes de la billetterie, à hauteur de 3%, dès lors que cette rémunération est supérieure à 1 000 euros. A défaut, le minimum de rémunération s'applique.
Modalités de rémunération pour les expositions collectives :
Le minimum de rémunération est de 100 euros pour tout artiste dont une œuvre au moins est présentée dans le cadre d'une exposition collective, quelle que soit sa durée.
Si l'exposition collective présente moins de 10 artistes, un montant global de 1 000 euros par exposition devra être divisé par le nombre d'artiste (500 euros par artiste pour un duo, 250 euros pour une exposition de quatre artistes...).
Si l'exposition présente plus de 10 artistes, il est fait application d'un minimum de rémunération de 100 euros par artiste.
Si l'exposition dispose d'une billetterie payante distincte des autres expositions temporaires ou permanentes, la rémunération proportionnelle devrait s'appliquer sur les recettes de la billetterie, à hauteur de 3%, dès lors que cette rémunération est supérieure à 1 000 euros. A défaut, le minimum de rémunération s'applique.
Voilà pour ce qu'il est de la loi dans le lien ci-dessus. Mais nous savons tous qu'il y a souvent une différence entre la théorie et la pratique…
Très peu d'organisateurs d'expositions rémunèrent leurs artistes.
Dans les faits, vous devrez demander afin que j'expose dans des lieux où mes œuvres seront présentées dans des lieux sans frais de location.
Comme un accord donnant donnant en attendant que les choses reviennent à la normale et logiquement comme tout corps de métier pour le respect des créateurs.
Cordialement,
Sandra Giuliani
PS:
Voilà pour m'aider à négocier les tarifs du droit de monstration :
Les organisations syndicales, les associations d'artistes peuvent nous conseiller si l'on nous propose une exposition sans rémunération. Les sociétés d'auteurs éditent chaque année des barèmes très détaillés que vous pouvez télécharger sur leur site ou dans la rubrique documentation du Guide de l'artiste.
En voici deux exemples (tarifs 2020) :
L'ADAGP conseille pour une exposition personnelle temporaire chez un organisme à but lucratif (Banques, hôtels, entreprises et autres sociétés commerciales) de demander 40 € de droits par œuvre et par mois si vous exposez 10 œuvres ou moins, et demander 36 euros par œuvre et par mois si vous exposez de 10 à 20 œuvres.
La SAIF propose pour une exposition à caractère non commercial de demander 51 euros par œuvre et par mois pour moins de 5 œuvres exposées, 44 euros par œuvre et par mois pour 5 à 12 œuvres exposées…
https://leguidedelartiste.com/droit-de-monstration-etre-paye-pour-exposer/
ci-dessous voilà le lien actualisé de l'année 2024 :
